Goldaze frappe un nouveau coup ! Après deux tubes qui bourdonnent encore dans toutes les têtes, l’artiste natif de Rossignol sort aujourd’hui son tout premier remix officiel. Il s’est confié à l’équipe de Shootlux sur ce nouveau projet !
Dans le milieu de la musique électronique en Belgique, Brice Plainchamps, alias Goldaze, n’est plus à présenter. Propulsé sous la lumière des projecteurs il y a deux ans avec le tube « Lights Of My Hometown », en featuring avec Florent Brack (gagnant de The Voice 2015 et originaire d’Herbeumont), le Luxembourgeois a encore tourné sur les ondes cet été avec le morceau « Color ».
Aujourd’hui, la carrière artistique de l’actuel régisseur du Centre Culturel de Rossignol prend une nouvelle tournure, et peut être même un tremplin. Goldaze a sorti son tout premier remix officiel après avoir été repéré par Henri PFR pour remixer son dernier titre Catching Butterflies. Son morceau sera diffusé sur toutes les plateformes via Universal à partir de ce 17 Octobre 2018 !
« Sortir un remix officiel pour artiste connu et reconnu, c’est clairement une super opportunité. Je vais bénéficier d’une couverture médiatique assez importante grâce à Henri PFR. Cela va me permettre de me faire découvrir par un nouveau public. C’est aussi une belle reconnaissance car cela valide mon travail » nous explique Brice, plein d’enthousiasme.
La mise en relation entre les deux artistes belges s’est réalisée de manière très simple, à travers les réseaux sociaux. Après avoir été contacté directement par Henri sur Instagram pour collaborer sur son dernier morceau, Goldaze est parti le rencontrer au MPA Festival à Dampicourt où les deux jeunes hommes partageaient justement l’affiche. S’en est suivi une discussion technique et passionnée, qui débouche donc aujourd’hui sur un remix officiel. Les deux acolytes n’exclus d’ailleurs pas de collaborer à nouveau ensemble dans le futur. « Je vais d’office lui proposer mes nouveaux tracks » nous dit Brice.
Du plaisir et un nouveau single
Si cette prestigieuse collaboration est assurément un coup de pouce bienvenu, l’artiste électro ne fait pas de plan sur la comète pour autant. Brice préfère progresser étape par étape et se laisser porter où son talent peut l’amener : « D’un point de vue de ma carrière, je n’ai pas vraiment de plan précis. Je prends les choses comme elles viennent. Mon objectif, c’est avant tout de m’amuser et de prendre du plaisir quand je suis en studio ou sur scène ».
À moyen et long terme, l’objectif du musicien est de faire grandir son projet. « Le but, c’est de faire grandir mon projet et de proposer de la qualité. Faire des bons morceaux et des bons mix. Si la qualité est là, le reste suivra » nous explique-t-il. « C’est derniers mois, je me suis fait des contacts solides dans le milieu. Mon réseau s’étoffe et ce sera très utile pour mon prochain single ».
En attendant, Goldaze travaille activement sur son nouveau projet musical. En exclusivité pour Shootlux, l’artiste nous confie « que ce sera une voix féminine qui chantera sur le morceau ». Programmé pour une sortie fin d’année, le titre sera assez frais avec des touches de funk et de disco très énergique. La nouvelle création musicale reflétera une nouvelle fois le style caractéristique de Brice : « Trouver son style, c’est ce qui a de plus difficile dans la musique. Mais j’ai le sentiment d’avoir trouvé mon créneau ces derniers mois. J’oscille entre deep-house et future-house avec une couleur disco-funk. Mon remix de Catching Butterflies se situe dans ce style là aussi »
Goldaze nous rassure d’ailleurs sur un point : ces prochains tubes respireront la joie de vivre ! « J’essaye maintenant de faire des morceaux plus optimistes car j’avais tendance à composer dans un registre un peu mélancolique ! ».
La province de Luxembourg, parent pauvre de la culture ?
Enfin, si le succès de Goldaze mérite d’être mise en avant de la sorte, c’est aussi parce qu’il se produit dans un contexte très particulier. La province de Luxembourg dispose en effet de très peu de moyens pour venir en aide aux jeunes talents à la recherche d’un soutien leur permettant de passer un cap dans le développement de leurs projets.
D’ailleurs pour Brice Plainchamps, notre région est loin d’être un eldorado professionnel. « Honnêtement, ce n’est pas facile. Il y a peu de structure au niveau des musiques électroniques. La province de Luxembourg est le parent pauvre de la culture de manière générale. Toutes les rencontres importantes qui m’ont permis d’avancer ce n’est pas ici que je les ai faites. Heureusement qu’internet existe, ça permet tout de même de se mettre en relation avec pas mal de monde.»
Une situation d’autant plus incompréhensible que la province verte regorge d’hommes et de femmes qui portent des projets innovants. « C’est dommage qu’il n’y a pas plus de structure alors qu’on a des artistes de qualité. Je pense notamment à DJ ART » conclut Brice.