Camille Pierre âgée de 32 ans a été retrouvée morte au domicile de son ami situé au Cap Macré en Martinique, touchée à la tête par une arme à feu. L’homme chez qui elle vivait a été placé en détention provisoire.
Camille Pierre a trouvé la mort dimanche dernier (8 novembre) dans la maison où elle était accueillie par un trentenaire rencontré sur place auparavant. Partie à l’étranger depuis quelques temps, Camille était originaire de Opont (Paliseul) où elle a commencé son parcours scolaire en maternelle et primaire.
Retrouvée sans vie dans la maison de ce trentenaire, elle aurait été touchée par une balle au niveau de la tête. Les enquêteurs ont privé le jeune homme de liberté lorsque celui-ci à d’abord évoqué un suicide puis un accident par la suite. Des explications confuses qui ont menées à son arrestation.
Voici ce qu’on peut lire dans la presse locale, le journal martiniquais Zayactu.org.
“Lundi matin, une femme âgée de 32 ans est retrouvée morte à son domicile au Cap Macré au Marin. Elle présentait une blessure par arme à feu à la tête. Un homme a été placé en détention provisoire. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Le lundi 9 novembre 2020 aux environs de 5 heures du matin, la gendarmerie du Marin a été avisée de l’intervention des pompiers dans un domicile de CAP MACRE pour une femme blessée par arme à feu à la tête. Cette femme, âgée de 32 ans, est décédée sur place des suites de sa blessure. Son compagnon chez lequel elle résidait, âgé de 33 ans, se trouvait sur place. Après avoir évoqué une dispute conjugale qui aurait mal tourné, il a été placé en garde à vue pour des faits de meurtre sur conjoint. Le parquet a confié cette enquête à la Brigade de Recherches de la gendarmerie du MARIN.
Les premières constatations réalisées sur les lieux des faits par le médecin légiste et par les enquêteurs de la police technique et scientifique permettent à ce stade d’exclure l’hypothèse d’un suicide. L’individu placé en garde à vue, sans profession, était déjà connu de la justice pour des infractions au code de la route et des faits de consommation de stupéfiants. Après avoir fait usage de son droit au silence, il a fini par évoquer un geste accidentel.
Il est présenté cet après-midi à un magistrat instructeur de Fort-de-France du chef d’homicide volontaire par conjoint ou concubin. Son placement en détention provisoire a été requis par le parquet. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.”