Le célèbre bar Coconuts fermera prochainement ses portes. Le tenancier Dany, récemment surnommé “Tuche-président!” en raison de sa présentation sur la liste politique du MRMC à Arlon, souhaite faire offrir une cure de jouvence au café incontournable du centre d’Arlon.
Dany & Titi, les figures du Coconuts à Arlon
Que les fidèles se rassurent : il ne s’agit pas d’une fermeture définitive. Le responsable du plus célèbre bar du chef-lieu, Dany Van Melsen, va prochainement entamer la rénovation de son établissement. Un défi qui ne l’effraye pas : « Pourquoi créer un nouveau concept ? Il faut bien que j’aménage pour accueillir mes futurs colistiers et mes futurs collègues de la commune après les élections ! » explique Dany, l’œil pétillant et rieur, comme à son habitude.
Ceci dit, la modernisation du Coconuts est une affaire sérieuse. Suite à ses petits problèmes de santé, Dany Van Melsen avait envisagé tout un temps de vendre l’établissement. Mais les amateurs qui ont manifesté un intérêt ne l’ont pas convaincu. « Ils ne voulaient pas conserver le style même style d’ambiance, la même atmosphère. J’ai donc refusé ! » nous explique-t-il. « Je trouve que c’est un mythe à Arlon et ça doit rester comme cela. Libramont, Bastogne … Partout on en parle, c’est très connu ! ».
L’âme originelle du Coconuts à Arlon
N’empêche, le bar arlonais va bel et bien faire peau neuve et se mettre aux goûts du jour, qu’il s’agisse des décors, de l’animation ou même de la carte des boissons. Mais pas d’inquiétudes ! Dany nous l’assure : le Coco restera le Coco. « L’âme du Coco ne changera pas ! Les cocktails, les soirées à thèmes, tout cela restera ».
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Au fil des années, la manière de s’amuser, de participer aux soirées et de sortir, a énormément évolué. Une réalité que constate Dany, qui est quotidiennement sur le terrain et proche de celles et ceux qui sortent pour faire la fête. « Je discute avec les jeunes et je me rends compte que certaines choses ne sont plus d’actualité. Les mentalités ont beaucoup changé. Tout comme les soirées et la manière dont les jeunes s’amusent. Par exemple, avant, on jouait aux cartes. Maintenant, tout le monde est sur son smartphone », dit Dany en rigolant.
Pour remédier au décalage qui s’est opéré entre ce que propose le Coconuts et les besoins des fêtards, Dany Van Melsen a de la suite dans les idées. « On a beaucoup de choses qui sont prévues. On ne va pas tout dévoiler tout de suite, mais elles font faire parler. Et ce sera une belle chose pour la ville d’Arlon. Par exemple, dans le concept du nouveau coco, on veut créer une scène afin d’accueillir des chanteurs et des groupes ».
Autre exemple marquant du renouveau : la carte des boissons. Tout en conservant les breuvages qui ont fait la renommée du Coco, comme le « Ca va pas, ça va plus », de nouveaux cocktails agrémenteront la liste déjà bien généreuse. « La carte va se renouveler et réserver de nombreuses surprises. J’ai eu des cours avec un champion du monde à Anvers et c’était très amusant. Même les insectes viennent dans les cocktails. On travaille aussi les parfums, pour faire des cocktails à base de parfums ! » nous confie le gérant, avec un grand enthousiasme.
Et pour conclure… : « De toute façon, il faut innover ! Il faut aller de l’avant ! ».
Suite aux derniers événements très difficiles à encaisser pour les éleveurs porcins de Gaume et de lorraine belge, la fédération des jeunes agriculteurs du Sud-Luxembourg a organisé ce samedi une dégustation de cochon à la broche dans la cour de l’hôtel du Nord.
« Quand ce n’est pas le bœuf, c’est le lait, si ce n’est pas le lait, c’est le porc. Maintenant il y en a marre ! Ici, on veut marquer le coup et faire du bruit. »
En partenariat avec la Ville d’Arlon, l’APAQ-W et la PQA, Thomas Gobert, Nicolas Bechet et Killian Gofflot ont eu l’idée de faire l’événement. L’initiative a pour but, explique Thomas, président de la fédération des jeunes agriculteurs, « de soutenir les éleveurs un maximum. »
Pari réussi pour l’événement de soutien aux éleveurs !
Sur le coup de midi c’était la grande foule dans la cour de l’hôtel du Nord, le tout dans une ambiance conviviale et décontractée, les participants ont pu échanger avec des éleveurs de la région et comprendre les réalités et certains enjeux de la peste porcine sur les agriculteurs et la consommation.
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« C’est vraiment un événement solidaire et symbolique envers les éleveurs de la Province du Luxembourg. On ne veut pas faire de bénéfices, même si on a des coûts pour la préparation des cochons etc… »
Un secteur : « La Wallonie ne veut plus de petits éleveurs. »
Selon Thomas, cette décision d’abattre les porcs d’élevage est purement politique. « Je suis producteur et chasseur, je sais ce qu’il se passe dans les deux domaines. La Wallonie ne veut plus de petits éleveurs comme nous. C’est trop de papier pour ce que ça rapporte. Ils privilégient les grands élevages car ça rapporte plus ! A cause de cette histoire, la moitié des éleveurs ne reprendront pas l’élevage du cochon. Là, on est parti pour 3 ans… ».
Enfin, rappelons qu’il n’existe aucun vaccin pour la peste porcine africaine et que son taux de mortalité est très élevé, souvent proche de 100%. Inoffensif pour l’homme, il provoque des hémorragies internes chez l’animal. Aucun vaccin n’est attendu avant 2027.
Mathias et Guillaume « vivent » pour l’E-sport ! L’un est semi-pro, l’autre est commentateur de match de foot sur jeu vidéo FIFA. Nous les avons rencontrés lors du premier tournoi Fifa organisé par le Shopping Cora à Hornu.
L’E-sport fait son nid en Belgique. La preuve, un tournoi de FIFA sur Playstation avec des joueurs amateurs et pro s’organise avec le Shopping Cora et Fun Radio au travers de la Belgique. À la clé, 1.000 euros et des Wild cards pour accéder à un grand tournoi d’E-sport dans ce domaine, la LouvardGame à Charleroi ! Tout le monde peut y participer en s’inscrivant EN CLIQUANT ICI !
Mathias, alias Mathax. Joueur d’Esport au Sporting Charleroi
Mais le E-sport, c’est quoi ?
L’E-sport désigne des compétitions de jeux vidéo via Internet sur consoles ou ordinateurs mais aussi via des tournois grand public organisés. Les joueurs professionnels évoluent seul ou appartiennent à une équipe.
À 14 ans, Mathias, plus connu sous le pseudonyme de Mathax est un futur espoir de l’E-game sur Fifa. Il évolue professionnellement pour le Sporting Charleroi dans l’E-sport. Il sera présent à chaque qualification des différents tournois FIFA des Shopping cora au travers de la Belgique afin de donner du fil à retordre aux amateurs de ce jeu vidéo. « Pour être franc, un jour, j’ai vu une annonce sur Internet qui mentionnait que Charleroi cherchait un joueur d’E-sport. J’ai tenté ma chance. Avant ça, je jouais chez moi de temps en temps, comme un gameur normal ».
En Belgique, ce sport électronique commence à prendre de l’ampleur. Même si notre petit pays ne peut pas encore rivaliser avec la France, par exemple, témoigne Mathax. « On a quelques années de retard sur la France, mais tout commence à se mettre en place doucement, comme par exemple avec ce genre d’événements. D’ici 2-3 ans, on pourra rivaliser avec les autres pays et peut-être dire qu’on peut en faire son métier ! » .
Aujourd’hui, le jeune garçon spécialisé dans le jeu FIFA ne peut pas encore vivre de cette passion. Mais si l’opportunité se présente, il ne la manquera sans doute pas. « L’E-sport a pris de l’ampleur dans ma vie et je prends ça très au sérieux. » S’entraînant 2 à 3 heures par jour, ses parents n’appréciaient pas trop au début sa passion, mais désormais « ça va mieux, j’ai leur soutien. »
joueurs amateurs jouant à Fifa lors du tournoi au Shopping cora Hornu
Pour les gameurs, des événements comme en organise le Shopping Cora sont des belles opportunités pour les jeunes. «Ça montre qu’ils sont en phase avec leur temps. Certes ça leur fait de la pub, mais pour ma part, ça me permet d’engranger de l’expérience. Je n’ai pas encore joué contre le top des joueurs mondiaux ». Evidemment, les joueurs d’E-sport considèrent leur passion comme un « vrai » sport. «Pour moi, les jeux vidéos c’est un vrai sport. Moi, personnellement, je suis venu pour m’amuser. Je ne me considère pas comme un outsider, il faut que les gens aient la motivation pour essayer de battre meilleur que soi, c’est là toute la beauté de ces compétitions. »
Cette année, le vainqueur de chaque tournois organisé dans les Shopping Cora remportera le nouveau Fifa 19. De plus, les trois premiers de la grande finale des tournois Shopping Cora se qualifieront automatiquement pour la LOUVARDGAME du mois de décembre. « C’est la plus grande compétition du BENELUX, organisée par Philippe Bouillon, directeur des Louvard Game. Là, le vainqueur remporte 1000 euros ! »
Deux commentateurs pour chaque tournoi ; « Je l’ai dit Bordel » !
A gauche Guillaume, alias Atreek, commentateur d’E-sport. A droite, Sitrik, commentateur d’E-sport
Qu’est-ce qu’un match de foot sans son commentateur ? Qu’est-ce qu’une coupe du monde sans Philippe Albert et son « je l’ai dit bordel ! » Dans l’E-sport, c’est pareil! Des commentateurs sont présents pour faire vibrer les spectateurs et les joueurs. Lors des différents tournoi, Guillaume Bickman, alias Arteek, un jeune homme de 17 ans, commentera les matchs de Fifa avec un autre commentateur, Sitrik, dans chaque Shopping Cora.
« On essaye de mettre l’ambiance et de faire vivre les matchs, comme un commentateur sportif à la RTBF par exemple. Il y a de plus en plus de tournois d’E-sport en Belgique. Fifa est une figure de proue avec League of Legends et Counter-Strike. C’est très intéressant de voir le développement des tournois. Et notre but est que les gens ressentent de l’émotion lors des buts, qu’ils soient heureux ».
Guillaume, étudiant en première année à l’Ihecs à Bruxelles, est devenu commentateur d’E-sport grâce à la RTBF. « Le fait de faire des chroniques à la RTBF m’a permis de me faire connaître et j’ai postulé dans une web tv spécialisée dans le divertissement ».
L’E-sport, dans un premier temps, est une passion. Il n’est pas facile d’en vivre dès le début. « Mais, croyez en vos rêve et vous y arriverez dit Guillaume. L’E-sport, ça reste une passion, on ne vit pas de ça dès le début. Faut croire en ses rêves et seulement comme ça on peut y arriver. Tout le monde participe aux tournois E-sport. Les joueurs ont entre 13 et 25/30 ans. Avec l’âge, il est plus difficile d’être compétitif car on a moins de réflexes. »
Arteek, comme on le surnomme, est plein d’ambitions et croit à la progression de l’E-sport.« Pour les gens qui sont anti-jeux vidéo c’est une belle opportunité aussi pour eux que des tels tournois soient organisés dans une galerie commerciale. L’E-sport ce n’est pas que des grands tournois avec des professionnels, c’est aussi amateur. Ça reste un sport, comme un autre avec une compétition ».
L’E-sport en quelques chiffres
Le phénomène d’E-sport a réuni environ 385 millions de spectateurs du monde entier, en 2017. L’E-sport ne cesse de grandir. À titre de comparaison, le chiffre d’affaire de ce sport électronique en 2018 est estimé à 906 millions de dollars contre 655 millions en 2017. En Belgique, l’E-sport compte plus ou moins 1 million de spectateurs, ce qui représente 4% du public européen. 82% d’entre eux sont des hommes.
D’ici deux ans, on considère que les fans belges intéressés vont augmenter de 50%. En 2019, un championnat de foot E-sport sera organisé en partenariat avec la Pro League.
Infos pratiques :
Les trois premiers de chaque tournoi se verront offrir un accès pour la LouvardGame au mois de décembre et le vainqueur de chaque tournoi reçoit au choix Fifa 19 ou un bon d’achat de 100 euros dans le Play Store PS4. Les matchs ont une durée de 2×6 minutes.
Un challenge d’endurance VTT sera organisé ce dimanche 7 Octobre à Heinsch (Arlon). L’événement est accessible aux sportifs aguerris comme aux familles.
Le 7 octobre prochain, le petit village de Heinsch, dans la commune d’Arlon, sera le point de rassemblement de tous les vététistes amateurs. Un challenge d’endurance VTT sera organisé par Les Déchainés de l’Attertet donnera par la même occasion le coup d’envoi de la saison des Endurances Hivernales. Pour la première manche à Heinsch, les organisateurs ont créé un terrain de jeu long de 4km, avec des ravitaillements situés tout au long du parcours, et spécifiquement conçu pour être praticable en cas de pluie. Les concurrents disposeront de 3h pour accomplir le tour du circuit, avec un départ donné à 9h précise.
Le village départ sera situé au bout du lotissement Boldair. Une buvette, une petite restauration et un bike wash seront disponibles sur place. Ces endurances sont ouvertes au plus grand nombre à partir de 12 ans. Des familles avec enfants y croisent des vététistes du dimanche ou même des gros mollets habitués des compétitions qui viennent le couteau entre les dents.
Un événement familiale et accessible
Les Endurances Hivernales se veulent avant tout familiales et accessibles. Si les parcours sont chronométrés afin de réaliser un classement final avec les temps, il n’y a pas de podiums, ni de points attribués. Tout au long de ces challenges, le but est de prendre beaucoup de plaisir et partager des moments sportifs. Car c’est bien pour le plaisir de rouler que ces courses existent.
Mises sur pied l’an dernier, les Endurances Hivernales sont des courses de VTT qui se déroulent en octobre et novembre dans le Sud-Luxembourg. L’objectif des organisateurs est de créer un rendez-vous hivernal pour les amateurs de vélos tous terrains alors que la saison dite traditionnelle est terminée. Il y a un an, les courses avaient eu lieu à Neufchâteau, Habay et Rossignol, et avaient rencontré un joli succès populaire avec près de 300 équipages présents sur les trois manches.
Cette année, ce sont cinq manches qui seront organisées : Heinsch le 07/10, Neufchâteau le 28/10, Habay le 11/11, Rossignol le 18/11 et Bellefontaine le 25/11. Il est possible de participer en solo (10 places disponibles), ou en équipe de 2, 3 ou 4 personnes.
Toutes les informations pratiques sont disponibles sur la page Facebook de l’événement : EN CLIQUANT ICI
Et pour les plus motivés d’entre vous, les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes via ce lien : EN CLIQUANT ICI
La jeune Virtonaise Inès Claudot se présente pour la première fois aux élections communales. Elle est persuadée que les jeunes ont plus que jamais un rôle à jouer en politique.
Dans moins de deux semaines, des millions de citoyens seront invités à se rendre aux urnes pour le renouvellement des conseils provinciaux et communaux. Parmi ces électeurs, certains jeunes se présenteront pour la toute première en tant que candidat. C’est le cas de Inès Claudot, une étudiante qui a décidé de franchir le pas et de s’investir pour sa commune.
À 23 ans, la jeune femme n’est pas effrayée par les défis inhérents aux mandats politiques. La spécialiste en relations publiques a rejoint les rangs du groupe IC + à Virton en vue des élections communales du 14 octobre prochain et fera également partie des sept candidats du Mouvement Réformateur (MR) pour l’arrondissement de Virton aux provinciales. « Je me suis intéressée à la politique au début de mes études et j’ai effectué mon stage de 3ème année au parlement fédéral. J’ai pu découvrir une autre facette de la politique qui m’a vraiment donné envie de m’investir davantage. C’est alors que m’est venu l’idée de me présenter aux élections communales mais aussi provinciales, car je pense que les jeunes ont, aujourd’hui plus que jamais, leur rôle à jouer » nous confie Inès.
La parole aux jeunes
L’investissement de la jeune femme est salutaire et est un exemple parmi d’autres d’une génération qui cherche à s’investir davantage au sein des arcanes de décisions pour préparer la société de demain. Pour celle qui est passionnée de séries télévisées, de littérature et de musique, les jeunes doivent prendre conscience que leurs voix ont autant de poids et de pertinence que les autres.
« Le changement est possible. Il faut aller voter car chaque voix compte. Il est primordial de la donner aux personnes que l’on sait compétentes et désireuse de faire mieux. Dans tous les cas, le vote blanc n’est pas une solution »
Pour la nouvelle législature qui s’annonce, la liste Intérêts Communaux joue d’ailleurs la carte du rafraîchissement. Qualifié de « nouvelle génération », le groupe politique comprend plusieurs étudiants et individus qui ne se sont jamais investis dans un mouvement partisan. « Je pense que c’est une belle preuve de confiance et un bel encouragement de la part du groupe de nous mettre en avant de la sorte » explique Inès.
La primo-candidate nous confie également qu’attirer des jeunes en politique n’est pas une fin en soi, mais bel et bien un moyen de mettre en œuvre une nouvelle classe politique.
« Les jeunes peuvent apporter à la gestion des dossiers une vision plus moderne, représenter et comprendre plus facilement une certaine partie de la population et engendrer encore plus de dynamisme au sein de la gestion communale. »
Mais elle n’oublie pas pour autant celles et ceux qui ne désirent pas s’investir au sein d’un mouvement politique mais souhaitent mûrir un projet personnel. Ainsi, la candidate n°5 estime qu’il serait judicieux de mettre en place des lieux regroupant plusieurs corps de métier. Ces espaces permettraient d’aider les jeunes en leur proposant une aide adaptée à leurs besoins, et en offrant un accompagnement dans le développement de leur projet.
Environnement, enseignement et digital !
Parmi les chevaux de bataille d’Inès pour la commune gaumaise, l’environnement, l’enseignement, la culture, la mobilité et l’économie sont les domaines qui lui tiennent particulièrement à cœur et qu’elle tachera de défendre pendant les six prochaines années si les électeurs lui font confiance.
« Au niveau environnemental, nous devons agir pour préserver la richesse et la diversité. Concernant l’enseignement, il est primordial que chaque enfant puisse bénéficier d’un cadre d’apprentissage correct et stimulant » détaille-t-elle. Concrètement, j’aimerais organiser des événements autour du thème de l’écologie responsable, et pour l’école, offrir aux élèves la possibilité d’apprendre une seconde langue le plus tôt possible »
Enfin, forte de ses compétences en communication, la jeune femme aimerait également ancrer Virton dans l’ère du digital en la transformant en smart city. Ce projet numérique passerait par le lancement d’une application communale pour smartphone et tablette, et un renforcement de la présence de l’institution communale sur les réseaux sociaux pour simplifier la prise de contact avec les adolescents.
Lorsque nous l’avons rencontré, Inès Claudot nous confiait que « les jeunes ont leur place en politique, et les partis l’ont bien compris ». Elle en est la preuve vivante, et nous ne pouvons que l’encourager et lui souhaiter bonne chance pour les prochaines élections.
L’organisation internationale CoderDojo ouvre un club d’initiation à la programmation à Arlon. Destiné aux enfants et adolescents de 7 à 18 ans, l’atelier est entièrement gratuit.
C’est une initiative qui mérite d’être mise en lumière. Le 7 octobre prochain, l’organisation internationale CoderDojo, qui promeut la programmation informatique à travers le monde, va agrandir son réseau et inaugurer un nouvel atelier à Arlon. Ces clubs de programmation gratuits, qu’on appelle Dojo, permettent aux enfants et aux adolescents âgés de 7 à 18 ans d’apprendre la programmation, le fonctionnement des logiciels, la création de sites web et le développement d’applications et de jeux.
Ces formations gratuites auront lieu mensuellement, tous les premiers dimanches de chaque mois de 13h à 16h. Ils prendront place dans les locaux de GreenLab Coworking, l’espace de coworking dans le zoning de Weyler. Pour rappel, la ville d’Arlon est la première ville de la province à accueillir un espace proposant du coworking, des bureaux partagés et des salles de réunion à la demande.
À l’instar des autres clubs belges et internationaux, l’antenne Arlonaise de CoderDojo est mise en place et animée par des bénévoles qui disposent d’une grande expertise en informatique. Ils assistent et accompagnent les jeunes informaticiens en herbe dans leur découverte du monde numérique. L’objectif de cette expérience d’apprentissage est de rendre la programmation accessible à tous et de former la prochaine génération aux compétences qui seront incontournables dans une société de plus en plus digitalisée.
Open source, Scratch, HTML, CSS
Pour les organisateurs de ces ateliers, les dojos représentent une formidable opportunité de se plonger, dès son plus jeune âge, dans une branche d’avenir. Loin d’une formation académique stricte, ils permettent aux petits programmeurs d’exprimer leur créativité à travers un projet numérique. Les coaches veillent par ailleurs à fournir des explications et des démonstrations, et encouragent la fantaisie. Au terme de chaque atelier, tous les enfants présenteront leur projet devant leurs camarades et parents, histoire d’échanger les connaissances et favoriser une expérience instructive en groupe.
Pour mettre ces ateliers en œuvre, le CoderDojo d’Arlon utilisera des logiciels open-source et gratuits. Les bénévoles s’assureront que tous les logiciels nécessaires soient bien installés sur l’ordinateur des jeunes pouces, et apporteront leur aide dans l’installation le cas échéant. Si l’enfant ne dispose pas encore de son propre ordinateur, pas de panique : en les contactant à l’avance, les bénévoles essayeront de prêter un PC le temps de l’activité.
Pour la première édition du CoderDojo dans le chef-lieu de la province, deux ateliers seront proposés, selon le niveau de connaissance de l’enfant :
Un premier atelier sur “Scratch” destiné aux enfant souhaitant approcher le milieu de la programmation mais n’ayant aucun bagage initial. C’est l’atelier idéal pour tout débutant, car il s’agit d’un langage graphique simple et compréhensible. Il est accessible à tous sans prérequis.
Un second atelier orienté sur les langages HTML et CSS. Il s’articulera autour de la création de sites internet simples. Le cours est adapté à tous les enfants sans prérequis. L’utilisation de termes anglais y sera courant, mais la maîtrise de la langue n’est pas nécessaire.
Si la programmation et les projets numériques font partie des passions de votre enfant, CoderDojo Arlon est peut-être l’activité idéale pour qu’il puisse s’épanouir et développer les projets qui lui tiennent à cœur.
Infos pratiques :
L’ensemble des informations sur le déroulement de ces ateliers est disponible sur le site belge de CoderDojo : EN CLIQUANT-ICI
Le CoderDojo Arlon communiquera et partagera régulièrement les coulisses de ses formations via sa page Facebook en CLIQUANT-ICI
Le CoderDojo d’Arlon peut aussi être contacté directement par e-mail : EN CLIQUANT-ICI
Inscription :
Les modalités pratiques, ainsi que le lien pour s’inscrire aux ateliers, sont disponibles ici en CLIQUANT-ICI !
L’histoire de Hector le cochon a pris une tournure rocambolesque hier après-midi.
Ce cochon, très apprécié de la région d’Aubange-Athus, et condamné par la mesure d’abattage des porcs suite à la peste porcine, a été kidnappé vendredi après midi par un “commando”. Suite à la diffusion de notre alerte d’enlèvement , nous avons eu de ses nouvelles de la part du commando d’exfiltration.
“Hector va bien. Il est sain et sauf.”
L’histoire surréaliste de ce pignaping agitait la toile en fin de semaine avec beaucoup de soutien de la part des internautes pour cet animal.
Messages de soutien à Hector
Alors qu’on annonçait que l’abattoir de Virton tournait à plein régime, ce n’était qu’une question de temps avant que lui aussi ne subisse le même sort. Une pétition avec plus de 3000 signatures fût lancée, mais n’ayant aucun impact concret auprès des décideurs politiques, un “Commando” a décidé de réagir. “La pétition n’allait pas empêcher son funeste destin, il fallait réagir !”, déclare un des ravisseurs.
Hector en route vers son nouveau foyer.
Figure de la résistance des animaux condamnés par un arrêté ministériel contre les mammifères à groin dans une zone de 63.000 hectares, Hector serait en route vers un pays d’accueil en tant qu’animal réfugié politique. La photo que nous nous sommes procurés de la part des pignappeurs nous montre Hector dans une cage de transit vers un endroit meilleur et sûr. “Nous ne voulons que son bien. C’est un animal aimé de la région. Il est en pleine forme” affirment les ravisseurs.
Pour les besoins de sa protection, nous ne pouvons pas vous en dire plus pour l’instant. Mais suivez-nous pour la suite de l’histoire !
Hector le cochon, véritable vedette du parc animalier d’Athus a été kidnappé alors qu’il devait être abattu en raison de la peste porcine.
Selon nos confrères de L’essentiel, un de leurs lecteurs les aurait prévenu du drame. Hector en effet a été enlevé ce vendredi en milieu de journée. Son sort avait ému bon nombre de lecteurs quant à son funeste futur destin dû à la peste porcine.
Marianne Labenne, responsable du parc animalier d’Athus a confirmé la nouvelle. «La commune d’Aubange vient de m’appeler pour m’indiquer qu’il a bel et bien été kidnappé. Plusieurs personnes sont entrées par effraction dans son enclos pour l’emmener. J’imagine que c’est un vrai commando qui a kidnappé Hector. Pour le sauver probablement et pas pour l’abattre.»
Quelques instants avant son enlèvement, un candidat écolo sur la liste d’Arlon faisait un direct sur sa page Facebook avec en arrière-plan l’enclos de Hector le cochon. « Je trouve cette situation inacceptable », déclarait-il. Cet enlèvement est-il donc un joli coup de communication de la part d’Ecolo Arlon ou une simple coïncidence ?
Pour rappel, le ministre fédéral de l’agriculture, Denis Ducarme, a annoncé ce lundi que plus de 4000 cochons devraient être abattus dans le sud de la province de Luxembourg. Une décision qui a soulevé un vif émoi au sein de la population et chez les éleveurs de porcs
L’enseigne de prêt-à-porter PointCarré propose désormais un service de personal shopper. Nous sommes allés à la rencontre de Mireille, qui occupe cette fonction encore méconnue du grand public.
Derrière l’anglicisme « personal shopper » se cache peut-être le service qui va modifier considérablement l’expérience des clients dans les magasins de prêt-à-porter. Le personal shopper est un conseiller de vente spécifiquement dédié à un client pour l’aider à trouver les tenues idéales. Ce service vient répondre au souhait de toutes celles et ceux qui, sans en avoir forcément le temps, désirent s’habiller avec style et se faire plaisir. Après avoir spécifié sa taille et ses préférences stylistiques, un expert de la mode prépare la visite du client en magasin en effectuant une sélection personnalisée de vêtements qu’il découvrira à son arrivée. Pendant une heure, le client profite des conseils dédiés de son personal shopper dans un espace privé du magasin. À la sortie, le client ne paie que ce qu’il a choisi. Le service est quant à lui gratuit.
Mireille est personal shopper à Arlon !
Depuis ce jeudi, ce service innovant est disponible dans l’ensemble des boutiques de l’enseigne PointCarré en Province de Luxembourg, y compris à Arlon au sein du complexe commercial de l’Hydrion.
Dans la boutique luxembourgeoise, c’est Mireille, coach en image pour PointCarré depuis sept ans, qui s’occupe de chouchouter les clients. « Nous voulions offrir des services supplémentaires à notre clientèle. C’est pour cela qu’on a décidé de lancer le Personal Shopping ». Pour la spécialiste mode, cette aide sur-mesure est très professionnelle : « Le Personal Shopper a été formé et certifié, après une demande de candidature ».
Si le Personal Shopping était jusqu’ici réservé aux marques très haut de gamme, généralement inaccessibles au grand public, PointCarré entend bien démocratiser la pratique et offrir une expérience inédite dans ses points de vente. « Le service est gratuit et accessible à tout le monde : toute personne désireuse d’être conseillée, entre 18-75 ans, homme ou femme sont les bienvenus » nous explique Mireille.
Pour profiter du service, le client intéressé doit simplement se rendre sur le site Internet de la marque et prendre rendez-vous. Pour permettre aux experts de préparer au mieux la visite, quelques informations doivent être renseignées : la taille, la morphologie ou les styles de vêtements préférés ou encore ses couleurs favorites. « Le client peut même, s’il le souhaite, nous envoyer une photo de lui. Cela nous offre encore davantage d’informations pour créer une expérience unique ».
Pour Mireille, ce service de Personal Shopping est un concept global qui ne se résume pas à un simple relooking ou à fournir quelques conseils aux clients :
« On redonne de la confiance aux gens. Certaines me demandent d’avoir une meilleure estime d’elle-même. Je fais de mon mieux pour y arriver ».
Des clients déjà séduits !
Et force est de constater que cela semble fonctionner. Les premiers retours sont positifs et les clients semblent adhérer à cette nouvelle façon de s’habiller. « C’esttrès bien ! L’accueil est soigné, les gens sont à l’aise très facilement et les explications sont claires et nettes concernant le relooking ! Les conseils ? Excellents ! » nous a confié Guillaume. « Dans un premier temps, ma femme avait testé l’expérience et je l’ai accompagné.J’étais déjà séduit, donc j’ai tenté l’expérience également. Et si j’ai l’occasion, je le referai. Ça change du shopping traditionnel. L’atout de cette méthode est la proximité avec le client, on se sent en confiance et mis en valeur ».
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Le Personal Shopping | Point Carré à Arlon
Le Personal Shopping | Point Carré à Arlon
Le Personal Shopping | Point Carré à Arlon
Le Personal Shopping | Point Carré à Arlon
Le Personal Shopping | Point Carré à Arlon
Une autre cliente, Sandra, a également fait appel aux services de Mireille, sans regret : « C’est quelque chose qui m’a beaucoup beaucoup aidé. En général, je n’ai pas énormément de temps pour faire les magasins, et c’est quelque chose qui m’ennuie vite. Avoir un Personal Shopper à notre disposition, c’est un gain de temps énorme. Mireille a une qualité d’écoute incroyable et répond parfaitement à nos attentes que ce soit en fonction de notre style, notre morphologie. Elle tape toujours très juste, elle à l’œil et je lui fais confiance les yeux fermés ! Je ne me passe plus de ses services quand il s’agit de faire du shopping ».
Apparemment, PointCarré tient un concept qui devrait faire des émules à l’avenir et séduire tous les passionnés de mode.
Un présumé dealer en arrêt de travail après s’être fait rouler dessus suite à un deal qui a mal tourné…
Ce lundi matin au tribunal correctionnel d’Arlon, une affaire cocasse était présentée devant la substitut du procureur du Roi, Mme Lejeune. Un deal de cannabis aurait mal tourné à Saint-Léger début d’année 2018. Un soudeur aurait voulu acheter pour l’équivalent de 200 euros du cannabis à un dealer. Le présumé dealer ne fournissant pas la marchandise se serait vu reprendre violemment la somme donnée avant de tenter de s’extirper de la voiture de son présumé acheteur.
En colère, celui-ci aurait asséné des coups et, voyant que des curieux arrivaient, aurait pris la fuite par crainte.
Mme Lejeune, substitut du procureur du Roi
Malheureusement, lors de sa fuite, ce dernier a écrasé au passage la jambe du dealer avec sa honda civic. Le présumé dealer affirme quant à lui que ce serait le soudeur qui voulait lui vendre du cannabis, l’attirant ainsi dans un traquenard.
Le présumé dealer blessé a dû se mettre en arrêt de travail suite à sa jambe cassée. Au vu du manque d’indice, l’affaire reste encore à être tirée au clair car les deux parties se rejettent la faute mutuellement. Dans l’attente de l’expertise, le jugement est reporté au 22 octobre.