Le Grand-Duché de Luxembourg a annoncé que la seconde phase de dépistage à grande échelle débuterait dès la fin du mois d’août. L’Etat souhaite procéder, d’ici la fin de l’année, à 1.600.000 tests.
Les infections au COVID-19 continuent au Luxembourg. Selon le rapport du ministère de la santé, 64 cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés mercredi, sur 5.521 tests pratiqués. Le nombre de personnes hospitalisées est néanmoins en baisse; il passe de 41 à 37, et de 3 à 1 en ce qui concerne les patients en soins intensifs.
De leur côté, les députés luxembourgeois ont donné, à l’unanimité, leur accord pour le lancement de la deuxième phase de dépistage à grand échelle dès la fin du mois d’août. 60 millions d’euros seront dépensés pour réaliser des dépistages jusqu’en mars prochain. Un coût élevé mais nécessaire au regard de la situation sanitaire. Pour rappel, la première phase du dépistage à grande échelle avait permis de détecter près de 13% des infections au coronavirus.
Contrôler, pas éradiquer
L’objectif de cette seconde phase de dépistage n’est évidemment pas d’éradiquer le virus, mais bien de le contrôler en brisant les chaines de transmissions. Pour ce faire, 53.000 tests seront réalisés par semaine, en moyenne. D’ici le printemps, l’Etat désire atteindre la barre des 1.600.000 tests.
A l’instar de la première phase, les résidents et les frontaliers seront invités à se faire tester. Néanmoins, l’Etat mettra en place un meilleur ciblage des groupes à risque. Ainsi, les forces de l’ordre, les personnes travaillant dans l’Horeca ou encore les personnes âgées seront prioritaires. A noter aussi que les individus (hormis les frontaliers) arrivant au Luxembourg par la gare ou l’aéroport pourront se faire dépister directement.