Le spectacle de la revue Arlonaise se joue tous les 2 ans à la maison de la culture d’Arlon. Il propose des saynètes satiriques et humoristiques qui traitent de l’actualité du chef-lieu de la province de Luxembourg, mais sans jamais verser dans la méchanceté. Un rendez-vous qui existe, sous sa forme actuelle, depuis 1982 et qui est devenu incontournable pour bon nombre d’habitants.
La troupe revient cette année avec un tout nouveau spectacle baptisé “pARLONs en”. Il sera joué lors de quatre représentations exceptionnelles au mois de novembre. Comme à l’accoutumée, les élections communales ont donné du grain à moudre aux comédiens et les sketches politiques seront une nouvelle fois légion. Mais les commerçants et autres célébrités en prendront aussi pour leur grade.
Une vingtaine d’acteurs se relaieront sur scène pour interpréter les personnages. Ils seront notamment aidés par une cinquantaine de bénévoles : costumières, maquilleuses, coiffeuses, ingénieurs son et lumière, communication, etc. Une véritable petite entreprise, qui dépense chaque année 30.000€ pour ravir les spectateurs.
De Vivalia au parking Léopold
Les auteurs rechignent à lever le voile sur tous les thèmes qui seront abordés. Histoire de garder une part de mystère et de suspens. Mais on sait déjà que les sujets brulants de la région seront traités par les comédiens : les péripéties de nos édiles politiques, le dossier Vivalia, les problèmes de mobilité dans Arlon ou encore la saga du parking Léopold.
Pour cette édition 2019, de nombreux auteurs ont mis la main à la plume: Josiane Differdange, Diana Bilocque, Jean-Claude Jacob, Philippe Hornick, Bernard Heinen, Philippe Bertholet, Xavier Graas. Hugues Pecheur s’est quant à lui occupé de la relecture et Sarah Lallemand et Pierre Graas des intersketchs.
« Tout le monde en prend pour son grade. Mais en particulier le bourgmestre, c’est normal, et les Ecolos. Je pense ici à Romain Gaudron et Géraldine Frognet », a indiqué pour sa part Bernard Heinen, coordinateur du groupe « textes », à La Meuse Luxembourg. “C’est un spectacle politique, mais pas politisé. On n’est pas là pour faire passer des idées ou régler des comptes. Notre seul objectif, c’est de faire rire les gens pendant 2h30 ou 3h”.
Un spectacle convivial !
“Les Revues font voyager le nombreux public du rire aux larmes, de la surprise à la prise de conscience” expliquent les organisateurs. “Plus personne ne veut manquer ce rendez-vous privilégié tous les deux ans. L’actualité est généreuse. Les dérapages parmi nos élus sont légions et nous ne manquons pas de nous en amuser”.