Les ossements d’un sanglier positif au virus de la peste porcine africaine ont été découverts dans la commune de Léglise. Comme pour l’ensemble des zones infectées, le périmètre fait désormais l’objet de mesures de sécurité strictes.
Le virus de la peste porcine africaine est en recul dans la province de Luxembourg. Ce vendredi, le service public de Wallonie (SPW) a toutefois annoncé que des ossements d’un sanglier contaminé avaient été retrouvés le 9 décembre dans la forêt d’Assenois (Léglise), au sud de Neufchâteau en zone d’observation renforcée, délimitée dans le cadre de la gestion de cette crise.
La découverte a été réalisée dans le cadre des opérations de surveillance. Le SPW précise que la carcasse a été découverte dans une zone entièrement clôturée depuis le mois de juillet 2019. D’après les premiers résultats d’analyse, la mort de l’animal remonte à 3 et 6 mois. En conséquence, ce territoire est considéré comme zone infectée et fait donc l’objet des mesures de biosécurité établies en 2018.
La lutte contre la PPA se poursuit
Pour rappel, la peste porcine africaine (PPA) touche les forêts de la province de Luxembourg depuis septembre 2018. Cette maladie virale est très contagieuse et touche mortellement les sangliers et les porcs mais en aucun cas les hommes. Cependant, en marchant dans les zones infectées, l’homme peut facilement transmettre le virus d’un endroit à un autre. De nombreux pays d’Europe de l’est ont été touchés par cette maladie, parfois pendant plus de 10 ans.
A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement ou vaccination possible pour l’animal, ce qui en fait une maladie très difficile à maitriser. Seules des mesures strictes peuvent contribuer à l’éradication de la maladie. Ces mesures sont : des mesures de biosécurité pour les personnes en contact avec ces animaux, une interdiction de circulation en forêt ou encore la suspension de l’exploitation forestière.
De très nombreux secteurs sont durement impactés par la présence de ce virus. C’est le cas des éleveurs de porc, des exploitations forestières et ce qui en découle (vente de bois et baux de chasse), du secteur touristique ainsi que de l’horeca. A cause du taux de mortalité de sanglier dû à la maladie, le nombre de sanglier a diminué. Des dispositions supplémentaires doivent cependant être prise si la région wallonne veut arriver à son objectif, c’est-à-dire l’éradication totale du virus d’ici mars 2020.