“Mais où est le radar ?” Ce groupe Facebook n’avait jamais aussi bien porté son nom ces derniers jours ! En effet, dans la nuit du 26 au 27 juillet, le radar placé à hauteur du village de Frenois (Chiny) a été arraché volontairement par une voiture. C’est quelques kilomètres plus loin, sur la route qui mène à Saint-Vincent (Tintigny) que les services de police de la zone de Gaume ont retrouvé l’appareil.
C’est dans la nuit de dimanche à lundi que la police zone de Gaume constate la disparition du radar installé sur un poteau. Attaché probablement à une voiture, celui-ci a été plié avant d’être arraché et retrouvé sur une petite route menant à Saint-Vincent.
Il n’a pas fallu longtemps avant que les auteurs de cette dégradation n’aient été retrouvés !
“Ce mardi 28 juillet, suite à diverses informations reçues, la zone de police de Gaume a procédé à l’interpellation de trois personnes, d’environ 25 ans, lesquelles ont été privées de liberté sur décision du Magistrat de garde, Madame Seret. Ces personnes entendues sont passées aux aveux et le véhicule utilisé a été retrouvé.” explique Jean-Yves Schul, chef de corps de la zone de Gaume.
Ils voulaient éviter l’amende mais les dégâts se chiffrent à 75 000€
“La raison invoquée par ces personnes semble être le fait que le véhicule utilisé avait été flashé un peu plus tôt.” poursuit la police zone de Gaume. En effet, l’analyse du radar en lui-même confirme que ce véhicule circulait à une vitesse de plus de 160 km/h, à un endroit où la vitesse est limitée à 70 !
Afin d’éviter de payer l’amende et d’être probablement poursuivis, les auteurs, au nombre de trois et bien éméchés au moment des faits, ont donc eu l’idée d’attacher le poteau à une voiture afin de l’arracher.
Autant dire que leur calcul était mauvais ; le préjudice de la zone de police de Gaume se chiffre à environ 75 000 euros !
Les trois personnes ont été relaxées à l’issue de leur audition et seront citées à comparaître devant le tribunal correctionnel d’Arlon dans les prochaines semaines.
“C’est la deuxième fois en six mois qu’un radar est dégradé dans notre zone”, termine Jean-Yves Schul. “Chaque fois les auteurs ont été identifiés et devront répondre de leurs méfaits devant la justice.”