Les affaires étrangères ont mis à jour, ce dimanche, la liste des zones à risque concernant la pandémie du coronavirus. C’est ainsi que le Grand-Duché du Luxembourg passe en “zone orange” dans le sens des retours. Un appel à la vigilance est donc lancé.
Le ministère des affaires étrangères belge à revu ce weekend la liste des “zones à risque” dans le cadre du covid-19. Cette “mise à jour” voit le Grand-Duché du Luxembourg passer en zone orange dans le sens des retours. Un code orange qui signifie que “les voyages sont possibles sous réserve de quarantaine, un test ou d’autres conditions.”, comme l’indique le site du SPF Affaires étrangères.
Pour rappel, la Belgique a instauré un système de code couleur afin d’informer au mieux la population sur les zones de voyages à risque et les recommandations à suivre en cas de voyage. Un code vert signifie que les voyages sont possibles alors qu’un code rouge stipule que les voyages ne sont pas possibles pour le moment comme c’est le cas pour certaines régions du Portugal et de l’Espagne.
Dans le sens des retours, le même système est instauré et c’est ainsi que le Grand-Duché du Luxembourg est placé dorénavant en zone orange, ce qui signifie qu’une vigilance accrue est requise lors d’un retour du pays grand ducal.
Et pour les travailleurs frontaliers ?
Chaque jour, ce sont pres de 40.000 Belges qui traversent la frontière afin d’y exercer leur métier. La ministre de la santé luxembourgeoise explique : “le Luxembourg a une situation très particulière avec les frontaliers : on en a beaucoup, de nos trois pays voisins et ces frontaliers représentent 10% des personnes positives”. La semaine dernière, ce sont près de 300 nouveaux cas de coronavirus qui ont été détectés au Luxembourg soit un nombre de cas plus élevé sur les sept derniers jours que lors du dernier mois. Et c’est un 111e décès que le pays a du enregistrer ce dimanche.
Bien que ce changement de couleur a de quoi inquiéter, le classement en zone orange équivaut à un appel à la vigilance accrue. En d’autres termes, les travailleurs frontaliers peuvent donc se rendre sans encombre à leur lieu de travail ; la zone orange ne limite pas les déplacements pour raisons impérieuses.
Une hausse des cas recensés qui pourrait s’expliquer par le nombre accru de tests de dépistage effectués sur le sol luxembourgeois. La ministre de la santé Paulette Lenert explique : ll y a plusieurs pistes d’interprétation. On ne peut pas le nier, les nouvelles infections augmentent. Mais on remarque aussi qu’on devient victime du succès de la stratégie de test qui est très ambitieuse“. Au niveau des chiffres, le Luxembourg fait en moyenne 9.582 tests/100.000 habitants sur une période de sept jours, ce qui est de loin le nombre le plus important de tests au niveau de l’espace Schengen comme le rappelait le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn.