La gestion de la fourniture de masques en Belgique a fait l’objet d’une saga sans nom et surtout, a provoqué une pénurie certaine dans les hôpitaux. Il est à espérer, avec l’ouverture de nouvelles usines spécialisées dans la fabrication de protection de ce genre, que ces problèmes ne seront que de mauvais souvenirs ! C’est ainsi qu’à Longlaville, à deux pas d’Athus, une usine verra le jour et pourra fabriquer 1.800.000 masques quotidiennement !
On le sait, ce type d’industrie n’est pas chose courante en Europe alors que le déconfinement progressif passe maintenant par l’usage (presque) obligatoire de masques de protection et que cette maladie pourrait nous suivre quelques mois encore. La fabrication de ce type de protection est donc un enjeu important face à l’épidémie de Covid-19. Pour l’instant, seulement quatre pays européens sont capables de produire des masques : la France, l’Allemagne, la Pologne et la République Tchèque. Le reste venant principalement du continent Asiatique.
Mais de nouvelles infrastructures pouvant fabriquer ces protection devraient bientôt voir le jour, comme c’est le cas à Longlaville, une commune Française qui se trouve à deux pas de la frontière, près d’Athus et d’Aubange. C’est sur l’ancien site sidérurgique dit “Des Soufflantes” que cette usine verra le jour.
Une fabrication quotidienne de 1.800.000 masques !
C’est à partir de fin juillet que les premières machines devraient se mettre en route au sein de cette nouvelle usine. Au départ, ce sont deux lignes qui fabriqueront 600.000 masques par jour. Elle seront ensuite rejointes par quatre autres unités supplémentaires, pour le mois de septembre, afin d’arriver à produire près de deux millions de masques quotidiennement !
La fabrication de ces masques, chirurgicaux de type 2R, sera destinée principalement aux trois pays frontaliers : la Belgique, la France et le Luxembourg. Derrière ce projet ambitieux, un entrepreneur français, Jean-Luc Doucet, qui croit réellement en ses desseins. Il espère ainsi augmenter la fabrication petit à petit afin d’atteindre le chiffre de trois millions d’unités d’ici le mois d’octobre.
Et pour l’après Covid ?
Alors que la demande devrait diminuer pour l’usage particulier, bien que ceux-ci seront chose commune encore un bon moment dans notre quotidien, l’entrepreneur français explique que ces masques, dans le futur, seront toujours autant utiles au sein du monde médical qu’actuellement. Ce n’est pas pour autant qu’il ne compte pas se diversifier. Le site pouvant accueillir des machines supplémentaires, c’est tout naturellement qu’il envisage de fabriquer d’autres fournitures de protection comme des surchaussures, des charlottes ou des surcombinaison afin de pérenniser le site de fabrication.
Cette nouvelle entreprise sera aussi à la base de la création de nouveaux emplois dans la région ! C’est ainsi que trois personnes s’affairent déjà afin de préparer l’ouverture prochaine de l’usine et l’équipe devrait compter une vingtaine de membre d’ici la fin de l’année. Et si la demande s’intensifie, la création d’emplois devrait, elle aussi, être du même acabit.